En 2025, de nombreux couples partagent leur vie entre deux logements, souvent pour des raisons professionnelles ou familiales. Cette situation, de plus en plus courante, soulève une question essentielle : est-il possible de disposer de deux résidences principales ? En matière fiscale, la réponse est stricte : un foyer fiscal ne peut avoir qu’une seule résidence principale. Comprendre les règles qui encadrent ce statut est indispensable pour éviter toute erreur ou majoration d’impôt.

La définition légale de la résidence principale

La résidence principale correspond au logement occupé de façon habituelle et effectivepar le foyer. C’est l’adresse à laquelle vous vivez la majeure partie de l’année, où vous recevez votre courrier officiel, et où vous avez vos attaches familiales et professionnelles.
C’est également celle qui sert de référence à l’administration fiscale pour le calcul de l’impôt sur le revenu, des taxes locales et de certaines aides.
Même si un couple possède deux logements, une seule adresse peut être considérée comme résidence principale, l’autre étant classée comme résidence secondaire, avec une fiscalité spécifique, notamment une taxe sur les résidences secondaires parfois plus élevée.

Les cas particuliers dans un couple

Certains couples mariés ou pacsés vivent séparément, pour des raisons diverses : éloignement professionnel, situation familiale ou simple préférence de mode de vie.
Dans ce cas, chaque membre du couple peut avoir sa propre résidence principale uniquement s’il existe une véritable séparation de fait, reconnue administrativement et fiscalement.
Cela suppose d’avoir des adresses distinctes, des factures à son nom propre, et surtout une déclaration d’impôts séparée.
En revanche, tant que le couple partage le même foyer fiscal, il n’est pas possible de déclarer deux résidences principales, même si deux logements sont occupés à parts égales.

Les conséquences fiscales et pratiques

Le choix du logement principal a plusieurs incidences :

• Impôt sur le revenu : une seule adresse fiscale doit être indiquée ;
• Taxe foncière et taxe sur les résidences secondaires : la seconde habitation est souvent plus taxée ;
• Aides financières : certaines aides à la rénovation énergétique ou allocations ne sont accordées que pour la résidence principale.
  Pour les foyers vivant entre deux logements, il est donc primordial de bien définir le logement principal, en fonction du temps d’occupation et du lieu de rattachement administratif.

Fiscalité et travaux : des points à surveiller

La question de la double résidence ne concerne pas uniquement la fiscalité sur le revenu, mais aussi les dispositifs liés à l’immobilier et à l’énergie. Par exemple, certaines aides pour la rénovation énergétique (MaPrimeRénov’, éco-prêt à taux zéro, etc.) ne s’appliquent qu’à la résidence principale.
Avant d’engager des travaux ou de déclarer des dépenses, il est donc nécessaire de vérifier le statut du logement. Pour approfondir les questions liées à la fiscalité immobilière, l’énergie et l’imposition des biens, vous pouvez consulter le site relais-culturel-wissembourg.fr, une ressource d’informations fiables sur la gestion patrimoniale et la réglementation en vigueur.

En résumé : un seul foyer, une seule résidence principale

En 2025, la règle reste claire : un couple ne peut pas avoir deux résidences principales, sauf en cas de séparation de fait reconnue juridiquement.
Le choix du logement principal dépend de critères concrets comme la durée d’occupation, la localisation de l’emploi, les attaches familiales ou encore les déclarations administratives.
Même si les modes de vie évoluent, la législation fiscale ne s’est pas encore adaptée à la mobilité croissante des couples. En attendant, mieux vaut bien choisir et déclarer son domicile principal pour éviter toute mauvaise surprise, tout en gérant efficacement son patrimoine immobilier et énergétique.